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jours un de ses amis, chez lequel se réunissaient plusieurs autres personnes avec lesquelles il était lié ; il rangeait parmi les moments les plus agréables de son existence les heures qu’il passait dans cette société. Mais du jour où sa fille garda le lit, il ne sortit plus de chez lui et préféra la société de Juliette à toute autre.

Juliette sentait tout le prix d’une pareille tendresse ; elle avait un cœur excellent, et un bon cœur est toujours reconnaissant.

La malade se rétablit, et ses parents en éprouvèrent une grande joie. Elle leur exprima sa vive reconnaissance pour les tendres soins qu’ils lui avaient rendus durant sa maladie.

Un matin, Juliette pria ses parents de l’accompagner au jardin qui touchait à la