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souhaits. S’ils lui prescrivaient quelque chose qui ne lui fût pas agréable, elle s’en acquittait néanmoins avec beaucoup de bonne volonté et de plaisir.

Juliette tomba malade. Elle voyait combien sa mère paraissait inquiète ; elle remarquait aussi que son père n’avait plus sa bonne humeur habituelle. Ces marques de tendresse la touchèrent vivement, et elle remercia Dieu de lui avoir donné des parents aussi affectueux.

Mme Valmont rendit les soins les plus touchants à Juliette ; sans cesse elle se tenait auprès de son lit, la consolait, lui faisait des lectures, lui racontait des anecdotes et tâchait ainsi de lui faire passer agréablement le temps.

M. Valmont tenait aussi souvent société à sa fille. Il avait l’habitude d’aller voir tous les