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entre eux un échange continuel de bons offices. En venant de son pays avec son compagnon, Maurice (c’était le nom du jeune ouvrier) en avait déjà reçu d’importants services. Une fois, son portefeuille, qui contenait des papiers qui lui étaient nécessaires et toute sa petite fortune, tomba sur la route. Sans le secours de son fidèle Azor, tout était perdu ; mais le pauvre chien chercha si bien, que le portefeuille fut trouvé, quoique la nuit empêchât de distinguer les objets, et que Maurice eût parcouru un assez grand espace de chemin. Une nuit, il préserva encore son maître d’un grand danger. Des voleurs étaient sur le point de le dépouiller, d’attenter peut-être à sa vie. Par ses aboiements répétés, Azor prévint Maurice de la présence des bandits, et le défendit si