Page:Lebrun - Le Mineur de Wielicszka - 1867.djvu/70

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 64 —

nistrateur en chef, et de dessiner quelques jolis sites que nous avions déjà remarqués. Notre barque était arrêtée, et nous étions fort attentifs à notre occupation, car notre père avait promis une récompense à l’auteur du meilleur dessein, lorsque tout à coup un bruit vague et confus arriva jusqu’à nous. Nous crûmes même eutendre les cris répétés de : « Au secours ! au secours ! »

Les travaux furent aussitôt suspendus, et notre inquiétude égala celle de mon père, de ma mère et de Thomas. Ce qui l’augmentait encore, c’est que nous n’apercevions rien. Il n’y avait personne près de la rive droite de la Seine, et les bords de l’ile près de laquelle nous nous trouvions étaient extrêmement solitaires. Ce ne pouvait donc être que sur la rive gauche, sur les bords de Sèvres, que