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devenir possesseur, il faut vous hâter… Le fils du boulanger dont la boutique est en face de nous m’a dit qu’il allait demander à son père la permission de l’acheter.

— Et vous n’en avez pas d’autres que celui-là ?

Mon Dieu, non. — Quel en est le prix ?

— Une demi-couronne. Oh ! dans ce cas, je ne suis pas assez riche pour l’acheter.

— Mon petit ami, vous avez un air si gentil, que je vous laisserai ce sifflet pour 2 schellings.

— C’est encore trop cher pour moi.

— Bah ! vous tenez dans votre main plus de 2 schellings.

— Eh ! non, je n’en ai que 1 et 9 pences.

— Il en faudrait encore 3 pour faire mon