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tenait en réserve, une dizaine de sifflets, seuls instruments de musique, dit-il, qui lui restassent.

Lorsque cette nouvelle exhibition eut lieu, le jeune Franklin ne se trouvait déjà plus parmi les chalands qui se pressaient à l’entour du colporteur. Il regagnait lentement la demeure paternelle, lorsque le son aigu des sifflets dont plusieurs petits habitants du voisinage venaient de faire l’acquisition, frappa son oreille. Aussitôt il retourna sur ses pas, et, tirant de sa poche toutes les pièces de monnaie dont l’avait récemment gratifié son père, il se présenta, en les tenant dans sa main ouverte, devant le marchand ambulant, à qui il demanda s’il avait encore des sifflets à vendre. — Il ne m’en reste plus qu’un, répondit le commerçant, et, si vous souhaitez d’en