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duisons nos lecteurs — avaient-ils quitté plus tôt que de coutume leurs divers travaux, qu’ils prolongeaient ordinairement jusqu’au moment de se mettre à table avec leurs parents, pour prendre le repas du soir.

Tandis que les trois aînés taquinaient, en manière de passe-temps, le terre-neuve et le barbet, les deux plus jeunes — un garçon de dix ans et une petite fille de six — restaient silencieux et inactifs, le premier devant la fenêtre ouverte, la seconde dans le coin le plus ténébreux de la chambre.

Tout à coup Mme Franklin parut au milieu de ses enfants.

— Eh bien ! petits paresseux, s’écria-t-elle, vous avez déjà cessé de travailler ?

— Nous n’y voyons plus assez clair pour ourler nos mouchoirs, répondirent ensemble