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lui avait fait prendre exerçait sur ses sens une trop puissante action pour qu’il pût s’y soustraire.

Bien des heures devaient s’écouler avant le réveil de Casimir. Quand ce réveil eut lieu, le jeune comte, après s’être frotté les yeux à plusieurs reprises, se demanda s’il n’était pas le jouet d’un rêve. Ce n’était plus dans la chaumière d’Ulric, ni sur un monceau d’herbes qu’il se trouvait couché, mais sur une pile de couvertures de laine et dans une vaste salle éclairée par des lampes qui formaient sur les murailles, d’une éblouissante blancheur, des effets très-bizarres de lumière et d’ombre. Des lustres non allumés, et faits, à ce qu’il semblait, avec du cristal non poli, étaient appendus au plafond blanc et brillant comme les parois et même le sol de la salle. Une estrade évidemment