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ceux de ma défunte maîtresse, la comtesse Osorowska, que…

Je suis son fils, dit précipitamment Casimir.

Nos lecteurs se figureront aisément la joie que ressentit l’ancienne femme de charge de la comtesse, en acquérant ainsi la certitude que le comte avait échappé au péril qu’elle avait si justement appréhendé pour lui. Le fait est que les châteaux des environs de Zabino avaient été, la nuit précédente, envahis, pillés et incendiés par des bandes de malfaiteurs ; le gouverneur et l’intendant ayant pris, chacun de leur côté, la fuite, sans s’inquiéter de ce que deviendrait leur élève et maître, le jeune comte avait eu beaucoup de peine à s’évader.

Cependant, tout en s’entretenant avec le