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l’extrémité du bois opposée à celle par laquelle le fugitif y avait pénétré. Durant le trajet, Elisabeth, babillarde comme toutes les petites filles de son âge, apprit à son compagnon de route que son père, nommé Ulric, ouvrier mineur employé dans les salines de Wielicszka, l’avait laissée, depuis quatre ans qu’il était veuf, auprès de sa grand’mère, qui vivait dans un hameau à peu de distance de la mine de sel, et où il venait de temps en temps passer la soirée avec elles.

La petite demanda ensuite un jeune homme, avec l’indiscrétion de l’enfance, comme il se nommait, d’où il venait, où il, allait.

Le fugitif, redoutant probablement l’étourderie d’une enfant si jeune, se borna à lui répondre qu’il s’appelait Casimir.

— Casimir ! répéta Elisabeth ; c’est le