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La revue la Plume ayant invité les poètes à élire un « Prince des poètes » digne de succéder à Leconte de Lisle, Louis Ménard répondit :

« … Je crois devoir expliquer mon vote comme à la Chambre des Députés : Considérant que la polémique des journaux quotidiens est la forme littéraire la plus utile, la plus populaire et la mieux adaptée aux besoins intellectuels de notre époque, moi, membre de la classe dirigeante (section des lettres), je désigne comme le plus digne candidat au fauteuil académique de Leconte de Lisle le citoyen Henri Rochefort ! »

« Leconte de Lisle, railleur à froid, amer et mordant d’une dent « phorkyade » pour faire un emprunt à ce Gœthe, le seul de ses congénères à lui comparer sans diminution pour l’objectivité magistrale du poète français. »

Paul Verlaine : les Mémoires d’un veuf. Du Parnasse contemporain.

« Ses vers se dressent avec un tel éclat que les hexamètres d’Hugo même semblent en comparaison mornes et sourds. »

J. K. Huysmans : À rebours.


BIBLIOGRAPHIE[1]
Jean Aicard : Poésies, 1887.
Barbey d’Aurevilly :
  1. Une grande partie de ces renseignements a été donnée par M. Rolland Boris. — Voir de même : la Plume : Le Congrès des poètes, oct. 1894. — Temps du 13 nov. 1884. — Chronique de Paris du 7 juillet 1893. — Revue Encyclopédique, 15 août 1894 et de juin 1895 (sur Heredia). — Mercure, XI, 56, et XII, 58. — Revue blanche, XII, 54, et janvier 1895. — Revue d’art dramatique, XXXV. 207. — Nouvelle Revue, 32-349 et 89-610. — Revue des Deux-Mondes, 15 juin 1860. — Revue bleue, 21 août 1881 et 27 mai 1893. — Album de la Réunion.