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M. Eugène Pelletan : Vous non plus ! !

M. de Gavardie : Je reprends et je continue : « Non, car les religions uniquement fondées sur des dogmes n’ont rien de commun avec la loi morale, qui est inhérente à la nature propre de l’homme et qui, conséquemment, n’a jamais pu lui être antérieure ni étrangère. » (Très bien, à gauche.)

« D. — Qu’est-ce que la justice ? »

(Assez assez ! — non ! non ! — lisez !)

Vous me demandez de lire et vous m’empêchez par vos interruptions.

M. le comte de Bois-Brissel : Il faut savoir entendre, Messieurs, si l’on veut apprécier sainement ! (S’adressant à la gauche.)

M. Eugène Pelletan : Ce n’est pas là une interpellation !

M. Tolain : Nous ne sommes pas un concile !

— M. de Gavardie : « La justice consiste à rendre à chacun ce qui lui est dû.

« D. — Qu’est-il dû à chacun ?

« R. — L’intégrité de son corps, l’usage complet de ses sens… » (Bruits divers.)

M. Edouard Millaud : Il est dû trois milliards à la Prusse (Mouvement.) Nous devrions songer à les payer !

(Oui ! oui ! à gauche et au centre gauche.)

— M. de Gavardie, continuant… « Il lui est dû encore la santé.

« D. — Qu’est-ce que l’homme ? » (Assez ! assez !)

Messieurs, j’ai fini, je n’ai plus que deux petites citations.

(Parlez ! parlez !)

« D. — Qu’est-ce que l’homme, être moral, intelligent et perfectible tel que nous l’avons défini ?