Ceux-ci étaient Russes. Ils avouèrent leur participation à certains vols commis à l’étranger, mais prétendirent ignorer le nom des chefs de la bande internationale qui les employait.
De leurs deux compagnons évadés, l’un était Anglais. Ils voyaient l’autre pour la première fois, et il n’avait pas parlé au cours de la réunion. Le blessé devait être celui-là. Son signalement correspondait au signalement du jeune homme que Victor avait vu dans l’hôtel avec Beamish.
Les trois Russes n’en purent dire davantage. Visiblement, ils avaient agi en comparses.
Un seul fait fut mis en lumière quarante-huit heures plus tard. L’un des trois Russes avait été l’amant de l’ancienne figurante Élise Masson et recevait de l’argent de sa maîtresse.
On trouva une lettre d’Élise Masson où elle lui écrivait l’avant-veille de sa mort.
« Le « vieux d’Autrey » est en train de combiner une « grosse affaire. Si ça réussit, il m’emmène le lendemain même à Bruxelles. Tu m’y rejoindras, n’est-ce pas, chéri ? et, à la première occasion, on décampera tous les deux avec la forte somme. Mais faut-il que je t’aime !… »