consolée, fiancée amoureuse et palpitante, qui se suspendait gentiment au bras de son cher Gustave.
Comme ils allaient monter dans leur luxueuse « conduite intérieure », un monsieur fort élégant, s’approcha d’eux, s’inclina devant la mariée, et lui remit une belle gerbe de fleurs blanches.
« Vous ne me reconnaissez pas, chère madame ? C’est moi, Victor, vous vous rappelez sans doute ?… Victor, de la Brigade mondaine, autrement dit, Arsène Lupin ?… Artisan de votre bonheur, ayant deviné l’impression charmante que vous avait laissée Gustave Géraume, j’ai voulu vous apporter mes hommages respectueux et mes vœux les plus sincères… »
Le soir même, le monsieur très élégant disait à la princesse Alexandra :
« Je suis content de moi. Il faut faire le bien chaque fois qu’on le peut, pour compenser le mal qu’on est parfois obligé de faire. Je suis sûr, Alexandra, que l’attendrissante Gabrielle n’oubliera pas dans ses prières ce brave homme de Victor, de la Brigade mondaine, grâce auquel l’abominable d’Autrey a été expédié dans un meilleur monde, laissant la place à l’irrésistible et séduisant Gustave. Et, de tout cela, vous ne sauriez croire à quel point je me réjouis !… »