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VICTOR, DE LA BRIGADE MONDAINE
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mande au fond quel est votre rôle exact dans tout cela.

— Le rôle d’un monsieur qui en a par-dessus la tête.

— Alors, votre intention ?

— C’est de reprendre l’affaire sur de nouvelles bases. Je le répète, elle a été mal combinée. Mauvaise préparation, mauvaise exécution. Je recommence.

— Vous êtes dingo ! On recommencera plus tard.

— Plus tard, c’est trop tard. Je recommence tout de suite.

— Mais comment cela, nom de D… ?

— Vous ne savez pas chercher… Moi non plus. D’ailleurs il y a des spécialistes pour cela.

— Des spécialistes ?

— À notre époque, tout se spécialise. Je connais des as de la perquisition. J’en appelle un. »

Il s’approcha du téléphone, saisit le récepteur.

« Allo…

— Qu’est-ce que vous faites, crebleu de crebleu ?

— L’unique chose possible et raisonnable. Nous sommes dans la place. Il faut en profiter et ne partir qu’avec le magot. Allo, mademoiselle, veuillez me donner : Châtelet 24-00…

— Mais enfin, qui est-ce ?

— Un de mes amis. Les vôtres sont des gourdes, et vous vous défiez d’eux. Le mien est un as. En un tournemain il règlera la situation. Vous en resterez baba. Allo… Châtelet 24-00 ? Ah ! c’est vous, chef. Ici, Marcos Avisto. Je suis au numéro 98 bis du boulevard Maillot, au second étage d’un hôtel particulier. Venez me rejoindre. La grille de la cour et la porte de l’hôtel sont ouvertes. Prenez deux autos et quatre ou cinq hommes, dont Larmonat… Vous trouverez en bas