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VICTOR, DE LA BRIGADE MONDAINE

« Ça y est ! Tenez… Le mécanisme est niché je ne sais où, mais voici le fil de métal qui conduit dehors, vers un timbre qui doit être au rez-de-chaussée. »

Ce fil, il le coupa vivement avec une petite pince. Puis il manœuvra une forte barre de fer qui reliait les quatre battants des volets, et leva un loquet.

Il n’y avait plus qu’à pousser.

Il risqua le geste, très doucement.

Ce fut immédiat. Dans la pièce, au plafond, la sonnerie d’un timbre jaillit, comme précipitée par un ressort irrésistible.


III


Rapidement, Bressacq ramena les volets, ferma la fenêtre et croisa les rideaux pour empêcher le bruit de se répandre dehors. Mais, à l’intérieur, le crépitement de la sonnerie d’alarme vibrait, strident, hallucinant, et sur un rythme qui semblait s’exaspérer lui-même.

Victor énonça, d’une voix posée :

« Il y a deux fils, l’un extérieur, que vous avez coupé, l’autre intérieur. Comme ça, les habitants de l’hôtel sont sûrs d’être avertis.

— Idiot… », fit Bressacq entre ses dents.

Il avait déjà porté une table vers le coin de la pièce d’où la sonnerie provenait. Il équilibra une chaise sur cette table, et se hissa sur cet échafaudage.

Le long de la corniche, courait le second fil conducteur, Il le coupa. Le bruit irritant cessa.

Antoine descendit et remit la table en place.

Victor lui dit :