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VICTOR, DE LA BRIGADE MONDAINE
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HUITIÈME CHAPITRE

la grande bataille du cambridge


I


Tout en reculant, Alexandra ne cessait de se débattre contre cette main crispée dont l’étreinte l’exaspérait. L’antichambre traversée, Victor ferma derrière lui la porte du boudoir. Aussitôt elle s’écria :

« C’est odieux ! De quel droit osez-vous ?… »

Il répéta lentement :

« L’hôtel est cerné par la police… »

Les ripostes qu’il avait prévues lui furent opposées :

« Et après ? Cela m’est indifférent.

— On relève la liste des Anglais… Ils vont être interrogés…

— C’est une question qui ne concerne pas la princesse Basileïef.

— Parmi ces Anglais, il y a M. Beamish. »

À peine eut-elle un battement de paupières. Elle affirma :

« Je ne connais pas M. Beamish.

— Mais si… mais si… c’est un Anglais qui habite cet étage… au numéro 337.

— Je ne le connais pas.

— Vous le connaissez.

— Vous m’espionnez donc ?