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VICTOR, DE LA BRIGADE MONDAINE

pénétrait si loin dans le secret de son âme. Elle alluma une cigarette, puis se redressa, et, changeant de conversation, elle montra les journaux et ft, d’un ton si dégagé qu’il comprit que c’était là justement où elle voulait en venir :

« Qu’est-ce que vous en dites, de toute cette histoire des Bons ? »

Première allusion, entre eux, à l’aventure qui, sans doute, pour l’un comme pour l’autre, constituait la réalité même de leurs pensées et de leurs préoccupations. Avec quel frémissement contenu Victor la suivit sur ce terrain !

Aussi nonchalant qu’elle, il répondit :

« Histoire bien obscure…

— Très obscure, dit-elle. Mais, tout de même, voici des faits nouveaux.

— Nouveaux ?

— Oui. Par exemple, le suicide du baron d’Autrey est un aveu.

— En êtes-vous bien sûre ? Il s’est tué parce que sa maîtresse le trahissait et parce qu’il n’avait plus l’espoir de retrouver son argent. Mais est-ce bien lui qui a tué le père Lescot ?

— Qui l’aurait tué ?

— Un complice.

— Quel complice ?

— L’homme qui s’est enfui par la porte, et qui peut être aussi bien Gustave Géraume que l’amant de cette femme qui se sauvait par la fenêtre.

— L’amant de cette femme ?…

— Oui, Arsène Lupin… »

Elle objecta :