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petite souffrance d’amour qui l’occupa durant une semaine.

La désillusion terminée, elle s’ennuya. Mme Ferville et Paul avaient contracté d’autres habitudes. Elle perdait ainsi sa principale distraction.

Le dédain de l’homme qu’elle avait distingué la déroutait. Elle eut moins de foi dans la puissance de sa beauté. Une période d’abattement suivit son exaltation. Un mois s’écoula, morne. Elle fit ses visites du jour de l’an, mais négligea celles qui l’importunaient. De nombreuses dames se froissèrent. Les Lassalle offrirent un dîner où les Chalmin ne furent pas conviés. Robert en apprit la cause par des amis communs et reprocha durement à Lucie son impolitesse. Vexée, elle s’emporta :

— Si tu crois que je vais mendier les invitations de ces créatures-là ! Ce n’est pas un si beau monde, et c’est vraiment drôle que ce soit mon mari qui m’y pousse.

Il insinua :

— C’est à Mme Lassalle que tu fais allusion !

— Parbleu ! s’écria-t-elle, il n’y a pas de calomnie à prétendre que sa dernière fille n’est pas de M. Lassalle. La chose est publique.

Après un arrêt, elle reprit d’un air entendu :

— Du reste, toutes les femmes sont pareilles, sauf les vilaines. Et tu devrais savoir plus gré à