Page:Leblanc - Une femme, 1893.djvu/212

Cette page a été validée par deux contributeurs.

VIII

Deux jours après, Paul, amené par Chalmin, vint déjeuner et dit à Lucie :

— Tu sais, ce n’est pas très propre ce que nous avons fait ; seulement, puisque c’est fait, autant en profiter.

— Bah ! si tu y tiens…

Il insinua :

— Où aller ? À l’hôtel ? As-tu une préférence quelconque ?

Elle réfléchit, puis, de sa voix tranquille où nulle émotion ne vibrait :

— J’ai une chambre, ce serait peut-être plus commode…

Elle lui indiqua la rue Saint-Georges.

Infailliblement cette liaison devait tourner Lucie vers M. Bouju-Gavart. Quelques simagrées adroites, l’assurance d’une affection tou-