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fils auprès d’une femme aux cheveux roux et aux lèvres peintes. Il examina Mlle Ramel. Elle regardait aussi. Et elle dit :

— Qui est-ce, cette dame, parrain ?

— Une cousine, répondit-il.

Au dîner, elle questionna Paul au sujet de cette nouvelle parente. « Se moque-t-elle de nous ? Est-elle sincère ? se demandait M. Bouju-Gavart, » Cette fois, elle lui parut plutôt naïve. Afin de concilier ces deux jugements, il en adopta un troisième, tout fait, celui de sa femme. Et son estime pour Mathilde s’en accrut.

— Elle l’a bien définie, c’est une sentimentale.

Par une entente tacite, les époux complétèrent leur étude au point de vue physique. Comme Lucie prenait ses bains vers neuf heures, ils se levèrent un jour de grand matin et se rendirent au Casino.

Ils furent émerveillés. « La gaillarde, murmura M. Bouju-Gavart, qui se serait imaginé… ! » Ses mains tremblaient un peu, les veines de son front gonflèrent. Il ne manqua plus ce spectacle.

Au mois de septembre, les dames Ramel s’installèrent à Rouen, rue de Crosne.

Une semaine après, un dimanche, les Bouju-Gavart ménageaient, dans leur propriété de Croisset, une entrevue aux deux jeunes gens.

La route bordait la Seine. À travers la grille