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IV

Ils eurent une année de liaison heureuse et sans secousses.

M. Bouju-Gavart avait loué une chambre garnie, rue Saint-Georges, dans une maison d’apparence convenable.

On y accédait, du palier, par un couloir spécial, encombré d’objets hors d’usage. La pièce était grande, propre et froide. De la toile blanche habillait le lit et les fenêtres. Une cheminée de bois noir portait une pendule sans aiguilles et deux chandeliers de verre opaque représentant des femmes nues, dans la tête desquelles étaient plantées des bougies. Une carpette de feutre s’étalait devant le foyer. Il y avait de vieux fauteuils confortables et une armoire immense où se cachait une toilette.

M. Bouju-Gavart compléta cet ameublement par l’adjonction de quelques gravures licen-