« L’association fut reprise, vivifiée et rajeunie à l’époque actuelle par deux hommes éminents, deux amis auxquels notre devoir, ainsi que nos sentiments de gratitude et d’affection, nous commandent de rendre hommage : Mac Allermy et Frédéric Fildes. Ceux-ci, comprenant la vie moderne, adaptèrent nos statuts aux circonstances, fortifièrent notre discipline, et surtout nous proposèrent un but digne de nos efforts.
« C’est eux qui eurent l’idée originale de soumettre nos hommes d’action, nos militants, à une autorité supérieure, composée de personnalités indépendantes et d’une moralité inflexible. Ils l’appelèrent, cette autorité supérieure, le Conseil de l’Ordre et de la Discipline Intégrale. Le C. O. D. I. Ce Conseil, c’est nous qui le constituons. Nous sommes quarante associés austères et farouches, comme des puritains primitifs, sans pitié pour les faiblesses des autres et pour nos propres défaillances. Quarante princes de l’Enfer qui savent discerner, juger et frapper en toute quiétude et liberté d’esprit. Il fallait cela, messieurs, obligés que nous fûmes, dès l’abord, d’employer des agents de toutes sortes, sans scrupules et sans conscience. Il fallait cela pour contrôler le comité primitif des onze et surtout pour établir les comptes et répartir les bénéfices de manière que chacun ait sa juste part des résultats de l’effort général.
« Sur ces bénéfices, le C. O. D. I. prélève