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IL FAUT MENTIR


Pascal Gélis et son fils, Marc, vivaient en harmonie de goûts et de pensées. Une affection grave attendrissait leurs yeux quand ils se regardaient. La mère de Marc était morte encore jeune, et Pascal avait élevé son fils, le façonnant d’après ses propres principes et sa vision personnelle de la vie.

Or, à vingt-cinq ans, Marc changea de caractère, devint triste, sombre, renfermé. Un lourd fardeau pesait sur lui. Principalement, cette crise se manifesta par une sorte d’antipathie contre son père. Sa poignée de main était froide. Il évitait tout entretien.