Page:Leblanc - Les Heures de mystère, paru dans Gil Blas, 1892-1896.djvu/124

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Je sanglotais. J’interrogeai le docteur. Il me répondit :

— C’est la fin… un transport au cerveau…

— Le prêtre entra. Je m’éloignai, et me tins dans le salon. Je ne pleurais plus. Des idées se succédaient en moi que je ne comprenais pas. Je me sentais très seul, simplement, seul déjà, et j’avais peur.

Rompant le chuchotement de la confession, la voix du prêtre s’éleva, indignée, me sembla-t-il. La cloison était mince, j’entendis :

— Mon fils, vous êtes un grand pécheur.

Quelque chose comme un rire crispa ma bouche. Cette pauvre maman Jumelin, un grand pécheur ! Le murmure recommença, j’écoutai, mais il était trop faible.

Puis soudain, une voix haute accentua cette phrase étrange :