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« Eh bien ? Qu’y a-t-il ? Oui, c’est moi, le duc de Sarzeau-Vendôme.

On lui répondit :

« J’ai des excuses à vous faire, monsieur le duc, ainsi qu’à Mlle Angélique. C’est la faute de mon secrétaire.

— Votre secrétaire ?

— Oui, les lettres de faire part n’étaient qu’un projet dont je voulais vous soumettre la rédaction. Par malheur, mon secrétaire a cru…

— Mais enfin, Monsieur, qui êtes-vous ?

— Comment, Monsieur le duc, vous ne reconnaissez pas ma voix ? la voix de votre futur gendre ?

— Quoi ?

— Arsène Lupin. »

Le duc tomba sur une chaise. Il était livide.

« Arsène Lupin… C’est lui… Arsène Lupin… »

Angélique eut un sourire.

« Vous voyez, mon père, qu’il n’y a là qu’une plaisanterie, une mystification… »

Mais le duc, soulevé d’une nouvelle colère, se mit à marcher en gesticulant :

« Je vais déposer une plainte !… Il est inadmissible que cet individu se moque de moi !… S’il y a encore une justice, elle doit agir !… »

Une seconde fois Hyacinthe entra. Il apporta deux cartes.

« Chotois ? Lepetit ? Connais pas.

— Ce sont deux journalistes, Monsieur le duc.

— Qu’est-ce qu’ils me veulent ?

— Ils voudraient parler à Monsieur le duc au sujet… du mariage…

— Qu’on les fiche à la porte ! s’exclama le