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rent l’escalier sans trop de précautions, avec la hâte de surprendre Lupin avant qu’il n’eût le temps d’organiser sa défense.

— Ouvrez, hurla Ganimard, en se ruant sur une porte qui était celle de la chambre occupée par Mme Sparmiento. »

D’un coup d’épaule, un agent la démolit.

Dans la chambre, personne et dans la chambre de Victoire, personne non plus.

« Elles sont en haut ! s’écria Ganimard. Elles ont rejoint Lupin dans sa mansarde. Attention ! »

Tous les huit, ils escaladèrent le troisième étage. À sa grande surprise, Ganimard trouva la porte de la mansarde ouverte et la mansarde vide. Et les autres pièces étaient vides aussi.

« Crénom de crénom ! proféra-t-il, que sont-ils devenus ? »

Mais le chef l’appela. M. Dudouis, qui venait de redescendre au second étage, constatait que l’une des fenêtres était, non point fermée, mais simplement poussée.

« Tenez, dit-il à Ganimard, voilà le chemin qu’ils ont pris : le chemin des tapisseries. Je vous l’avais dit… la rue Dufrénoy.

— Mais, on aurait tiré dessus, protesta Ganimard qui grinçait de rage, la rue est gardée.

— Ils seront partis avant que la rue ne soit gardée.

— Ils étaient tous les trois dans leur chambre quand je vous ai téléphoné, chef !

— Ils seront partis pendant que vous m’attendiez du côté du jardin.

— Mais pourquoi ? Pourquoi ? Il n’y avait aucune raison pour qu’ils partent aujourd’hui plu-