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Cependant il ne disait rien de tout cela, et, au contraire, il se rendait compte que de douces paroles sortaient de sa bouche.

— Le malheur s’abat sur les êtres quand ils n’y songent pas, n’est-ce pas ? On est heureux… on vit… et puis le crime passe… Mais tout s’arrange… Vous vous confierez à moi… et les choses s’aplaniront…

Il avait l’impression qu’un grand calme la pénétrait peu à peu. Elle n’était plus prise de ces mouvements fiévreux qui la secouaient des pieds à la tête. Le mal s’apaisait, les cauchemars, les angoisses, les épouvantes, tout le monde hideux de la nuit et de la mort.

Raoul goûtait violemment la manifestation de son influence et de son pouvoir, en quelque sorte magnéti-