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Raoul poussa une pointe de ce côté. De place en place on avait dû river un crampon de fer dont on s’aidait pour ne pas tomber dans le vide. Et ainsi put-il arriver, malaisément, au plateau supérieur et s’assurer que la sente faisait le tour du lac et se dirigeait vers le défilé. Un paysage de verdure, bossué de roches, s’étendait alentour. Deux bergers s’éloignaient, poussant leurs troupeaux vers la haute muraille qui entourait le vaste domaine. La haute silhouette du marquis de Talençay n’apparaissait nulle part.

Raoul revint après une heure d’exploration. Or, durant cette heure, il s’en rendit compte avec désagrément lorsqu’il eut regagné le bas de la falaise, l’eau avait monté et recouvrait les premières marches. Il dut sauter.