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LA PITIÉ

Jacques, lui montrant la terrasse, sans colère, tristement.

Va ! Tu n’as plus que cette infamie à commettre. Il est naturel que tu en saisisses l’occasion. Va ! c’est ta destinée… le premier venu !…

Germaine.

Non, pas le premier venu, un de tes amis… le meilleur !…

Jacques.

Alors, dépêche-toi ! Ne perds pas une seconde… dépêche-toi… Va le retrouver…

Germaine, exaspérée, folle.

Lui ou un autre, Jacques… il faut que cela soit, il le faut… Ah ! toi qui me méprises tant ! Ta pitié ?… Mais c’est moi qui aurai pitié de toi.

(Elle s’enfuit).

RIDEAU