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LA PITIÉ

Jacques.

Oui, ma décision de partir.

Germaine.

Mais non, mais non… il n’y a rien de changé… tu ne partiras pas.

Jacques.

Si, Germaine.

Germaine.

Mais pourquoi ?

Jacques, simplement.

Parce que c’est fini… (Un temps). Oui, tantôt, après ton départ, j’ai eu l’impression que c’était fini. Tout ce qui me paraissait impossible, m’a paru subitement nécessaire et juste. Tes actes depuis lors, bons ou mauvais, ne peuvent m’influencer… C’est fini.

Germaine, atterrée.

Je ne comprends pas… il n’y a pas plus de raison aujourd’hui qu’hier…