Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
98
LA PITIÉ
Marie-Anne.
Je travaillerai.
Jacques.
À quoi ? qu’as-tu appris ? Rien ne t’a préparée à la lutte. Tu mourras de faim, ma pauvre petite.
Marie-Anne, baissant la tête.
Oh ! je sais… le travail… on dit cela sur le premier moment… et puis… le courage vous manque…
Jacques.
Et alors ?
Marie-Anne, à mi-voix.
Alors je retourne chez maman.
Jacques, vivement.
Chez ta mère !
Marie-Anne.
Où voulez-vous que j’aille ? (Un silence, elle lui tend son front).