Page:Leblanc - L’Aiguille creuse, 1912.djvu/248

Cette page a été validée par deux contributeurs.
234
L’AIGUILLE CREUSE

Une petite note précédait : « Tous les renseignements nécessaires ont été réduits par le roi Louis XIII, paraît-il, en un petit tableau que je transcris ci-dessous. »

Suivait le tableau.

Puis venait l’explication même du document.

Beautrelet lut d’une voix entrecoupée :

« Comme on voit, ce tableau, alors même qu’on a changé les chiffres en voyelles, n’apporte aucune lumière. On peut dire que pour déchiffrer cette énigme, il faut d’abord la connaître. C’est tout au plus un fil qui est donné à ceux qui savent les sentiers du labyrinthe.

« Prenons ce fil et marchons, je vous guiderai. »

« La quatrième ligne d’abord. La quatrième ligne contient les mesures et les indications. En se conformant aux indications et en relevant les mesures inscrites, on arrive inévitablement au but, à condition, bien entendu, de savoir où l’on est et où l’on va, en un mot d’être éclairé sur le sens réel de l’Aiguille creuse. C’est ce que l’on peut apprendre par les trois premières lignes. La première est ainsi conçue