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L’AIGUILLE CREUSE
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après tâtonnement, que les seules consonnes qui peuvent logiquement servir d’appui aux voyelles ne peuvent logiquement produire qu’un mot, un seul mot : « demoiselles ».

— Il s’agirait alors de Mlle de Gesvres et de Mlle de Saint-Véran ?

— En toute certitude.

— Et vous ne voyez rien d’autre ?

— Si. Je note encore une solution de continuité au milieu de la dernière ligne, et si j’effectue le même travail sur le début de la ligne, je vois aussitôt qu’entre les deux diphtongues ai et ui, la seule consonne qui puisse remplacer le point est un g, et que, quand j’ai formé le début de ce mot aigui, il est naturel et indispensable que j’arrive avec les deux points suivants et l’e final au mot aiguille.

— En effet… le mot aiguille s’impose.

— Enfin, pour le dernier mot, j’ai trois voyelles et trois consonnes. Je tâtonne encore, j’essaie toutes les lettres les unes après les autres, et, en partant de ce principe que les deux premières lettres sont des consonnes, je constate que quatre mots peuvent s’adapter : les mots fleuve, preuve, pleure et creuse. J’élimine les mots fleuve, preuve et pleure comme n’ayant aucune rela-