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L’AIGUILLE CREUSE

soit plus élevé que le chiffre 5. Nous avons donc bien des chances pour que chacun de ces chiffres représente une des cinq voyelles, et dans l’ordre alphabétique. Inscrivons le résultat.

Il inscrivit sur une feuille à part :

e . a . a . . e . . e . . a . . a.
a . . . e . e .. e . o i . e . . e .
. o u . . e . o . . . e . . e . o . . e .
a i . u i . . e. . e u . e

Puis il reprit :

— Comme vous voyez, cela ne donne pas grand-chose. La clef est à la fois très facile — puisqu’on s’est contenté de remplacer les voyelles par des chiffres et les consonnes par des points — et très difficile, sinon impossible, puisqu’on ne s’est pas donné plus de mal pour compliquer le problème.

— Il est de fait qu’il est suffisamment obscur.

— Essayons de l’éclaircir. La seconde ligne est divisée en deux parties, et la deuxième partie se présente de telle façon qu’il est tout à fait probable qu’elle forme un mot. Si nous tâchons maintenant de remplacer les points intermédiaires par des consonnes, nous concluons,