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L’AGENCE BARNETT ET Cie

sur laquelle il avait inscrit : Collaborateur de l’inspecteur Béchoux.

Il fut reçu dans un vaste hall qui occupait toute une aile et que décoraient des têtes de cerfs, des panoplies d’armes variées, des vitrines de fusils et des diplômes de tireur et de chasseur. Georges Cazévon l’y rejoignit.

« L’inspecteur Béchoux, dont je suis l’ami, dit Barnett, doit me retrouver ici. Nous avons poursuivi de concert toute l’enquête et nous repartons ensemble.

— Et l’avis de l’inspecteur Béchoux ? demanda Georges Cazévon.

— Il est formel, monsieur. Rien, absolument rien, ne permet de considérer cette affaire autrement qu’elle ne le fut. Les bruits recueillis ne méritent aucun crédit.

Mlle d’Alescar ?…

Mlle d’Alescar, selon l’inspecteur Béchoux, est éprouvée par la douleur, et ses propos ne résistent pas à l’examen.

— C’est également votre opinion, monsieur Barnett ?

— Oh ! moi, monsieur, je ne suis qu’un modeste auxiliaire, et mon opinion dépend de celle de Béchoux. »

Il déambulait dans le hall et regardait les vitrines, intéressé par la collection.

« De beaux fusils, n’est-ce pas ? dit Georges Cazévon.

— Magnifiques.

— Vous êtes amateur ?

— J’admire l’adresse surtout. Et tous vos diplômes et certificats : « Les disciples de Saint-Hubert », « Les Chasseurs de la Creuse », etc., prouvent que vous êtes un maître. C’est ce qu’on me disait hier à Guéret.