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L’ÉCLAT D’OBUS
en chemin de fer n’étant plus assurés, je vous envoie une automobile qui vous conduira cette nuit même à Chaumont, chez votre tante. Je suppose que les domestiques voudront vous accompagner, et que, dans le cas d’une guerre qui, malgré tout, me paraît encore improbable, Jérôme et Rosalie fermeront le château et se retireront à Corvigny.
« Pour moi, je rejoins mon régiment. Quel que soit l’avenir qui nous est réservé, Élisabeth, je n’oublierai pas celle qui fut ma fiancée et qui porte mon nom.
« Paul Delroze. »