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L’ÉCLAT D’OBUS
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le lieutenant Delroze. Voilà. Vous me tiendrez au courant par des rapports personnels.

Cela fut jeté d’un ton saccadé, autoritaire, comme une série de mesures que l’empereur eût prises de lui-même, sans subir la moindre pression et par le simple effet de sa volonté impériale.

Ayant ainsi réglé cette affaire, il sortit, la tête haute, le sabre vainqueur et l’éperon sonore.

— Une victoire de plus à son actif. Quel cabotin ! pensa Paul, qui ne put s’empêcher de rire, au grand scandale de l’officier d’ordonnance.

Il entendit l’auto de l’empereur qui démarrait.

L’entrevue n’avait pas duré dix minutes.

Un moment après, lui même, il s’en allait et roulait sur la route de Hildensheim.