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la fortune de m. fouque

sions de rire. Le père Ruffaut surtout, un gros cultivateur des environs, trépignait. Il se frappait les cuisses à grands coups et sanglotait, les larmes aux yeux.

— Est-i farce !… nom de Dieu, est-i farce !… Sacré cocu… va… cocu d’cocu !

Et M. Fouque, excité par son triomphe, grisé par les vins et l’alcool, sautait de son âne et se tordait en face du paysan en bégayant :

— Oui… cocu… et raide… va… en plein…

— Dans l’mille, quoi !

— Dans l’mille… pour sûr… et pas par à côté…

Il suffoquait, n’en pouvait plus et, les deux mains à plat sur son ventre, il s’efforçait d’articuler :

— Alors, j’arrachai de l’herbe… l’àne se rangea… et je grimpai.

Cette phrase l’amusait outre mesure et, la scandant avec des gorgées de cognac, il la répétait indéfiniment.

Puis comme ces messieurs, à cause de l’heure avancée, donnaient le signal du départ, il les supplia de rester et, pour les convaincre, il tonna :