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les époux dumouchel

VII


Le domicile mortuaire regorgeait de monde. Debout contre la cheminée du salon, ouvert pour la circonstance, Dumouchel recevait les condoléances des hommes.

Dès l’entrée, la physionomie des arrivants subissait une transformation. Indifférente ou gaie, elle s’imprégnait subitement d’une tristesse de commande.

Les uns s’avançaient vers François, d’un pas délibéré, les bras tendus, la tête un peu penchée. Ils s’emparaient de ses mains et les secouaient chaleureusement en lui infligeant la phrase de rigueur :

— Croyez, mon cher, que je compatis de tout mon cœur au coup terrible qui vous frappe.

D’autres se glissaient jusqu’à lui et, reprenant