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GENTLEMAN-CAMBRIOLEUR

tôt de ta chance, mon ami Arsène Lupin… La comtesse assassinée, la perle noire disparue… la situation n’est pas brillante ! Filons, sans quoi tu risques fort d’encourir de lourdes responsabilités.

Il ne bougea pas cependant.

— Filer ? Oui, un autre filerait. Mais, Arsène Lupin ? N’y a-t-il pas mieux à faire ? Voyons, procédons par ordre. Après tout, ta conscience est tranquille… Suppose que tu es commissaire de police et que tu dois procéder à une enquête… Oui, mais pour cela, il faudrait avoir un cerveau plus clair. Et le mien est dans un état !

Il tomba sur un fauteuil, ses poings crispés contre son front brûlant.



L’affaire de l’avenue Hoche est une de celles qui nous ont le plus vivement intrigués en ces derniers temps, et je ne l’eusse certes pas racontée si la participation d’Arsène Lupin ne l’éclairait d’un jour tout spécial. Cette participation, il en est peu qui la soupçonnent. Nul ne sait en tout cas l’exacte et curieuse vérité.

Qui ne connaissait, pour l’avoir rencontrée au Bois, Léontine Zalti, l’ancienne cantatrice, épouse et veuve du comte d’Andillot, la Zalti dont le luxe éblouissait Paris, il y a quelque