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ARMELLE ET CLAUDE

qu’il faisait dans cette salle ronde dont les embrasures de fenêtre formaient comme des chapelles, dont les tapisseries racontaient des histoires de chevaliers en partance pour la guerre ou de dames récompensant les vainqueurs des tournois. Mais il savait qu’il ne vivait pas sa vie ordinaire, qu’il échappait aux lois d’asservissement et de monotonie, et que cela était bien. Il rêvait un joli rêve de grâce et de liberté. Vers celle qui le lui donnait, il tendit les mains en guise de remerciement.

Avant qu’il ne se réveillât, et comme déjà l’inquiétaient le retour proche de la réalité et l’idée des phrases à dire et des gestes à accomplir, une servante entra qui prit un flambeau et fit signe à Claude de la suivre.