Page:Leblanc - Armelle et Claude, 1897.djvu/190

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
180
ARMELLE ET CLAUDE

lui avait tendu un piège. Elle en fut aussi certaine que s’il lui eût révélé ses combats intérieurs, ses lâchetés, ses rébellions, son embuscade furtive au seuil de la pièce, son affectation de voix timide. Et, de fait, elle le devina derrière elle, haletant, en lutte éperdue contre l’instinct.

Elle dit d’un ton ferme :

— Allumez la lampe, Claude.

Il ne bougea pas. Alors elle voulut partir. Il fit un geste pour l’en empêcher. Mais un détour la mit hors de son atteinte.