vous aurai rendu les lettres, ô Majesté, une petite poignée de main. Alors, nous serons quittes.
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Quatrième Partie
Chapitre Premier
Les Sept bandits
I
— Madame peut-elle recevoir ?
Dolorès Kesselbach prit la carte que lui tendait le domestique et lut :
André Mauny.
— Non, dit-elle, je ne connais pas.
— Ce monsieur insiste beaucoup, madame. Il dit que madame attend sa visite.
— Ah !… peut-être… en effet… Conduisez-le jusqu’ici.
Depuis les événements qui avaient bouleversé sa vie et qui l’avaient frappée avec un acharnement implacable, Dolorès, après un séjour il l’hôtel Bristol, venait de s’installer dans une paisible maison de la rue des Vignes, au fond de Passy.
Un joli jardin s’étendait par derrière, encadré d’autres jardins touffus. Quand des crises plus douloureuses ne la maintenaient pas des jours entiers dans sa chambre, les volets clos, elle se faisait porter sous les arbres, et les rares amis qu’elle consentait encore à recevoir la trouvaient là, étendue, mélancolique, incapable de réagir contre le mauvais destin.
Le sable de l’allée craqua de nouveau, et, accompagné par le domestique, un jeune homme apparut, élégant de tournure, habillé très simplement, à la façon un peu surannée de certains peintres, col rabattu, cravate flottante à pois blancs sur fond bleu marine.
Le domestique s’éloigna.
— André Mauny, n’est-ce pas ? dit Dolorès.
— Oui, madame.
— Je n’ai pas l’honneur.