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mon vieux Kesselbach, tu ne voyais donc pas que je te guignais ? Fichu maladroit !

Et, revenant à Marco :

— Eh bien ! où en es-tu ? Une glace à l’intérieur du couvercle ?… Est-ce qu’elle glisse ?… Y a-t-il des rainures ? Non… eh bien ! casse-la… Mais oui, je te dis de la casser… Cette glace n’a aucune raison d’être… elle a été rajoutée.

Il s’impatienta :

— Mais, imbécile, ne te mêle pas de ce qui ne te regarde pas… Obéis…

Il dut entendre le bruit que Marco faisait, au bout du fil, pour briser le miroir, car il s’écria, triomphalement :

— Qu’est-ce que je te disais, monsieur Kesselbach, que la chasse serait bonne ?… Allô ! Ça y est ? Eh bien ?… Une lettre ? Victoire ! Tous les diamants du Cap et le secret du bonhomme !

Il décrocha le second récepteur, appliqua soigneusement les deux plaques sur ses oreilles, et reprit :

— Lis, Marco, lis doucement… L’enveloppe d’abord… Bon… Maintenant, répète.

Lui-même répéta :

« Copie de la lettre contenue dans la pochette de maroquin noir. »

— Et après ? Déchire l’enveloppe, Marco. Vous permettez, monsieur Kesselbach ? Ça n’est pas très correct, mais enfin… Vas-y, Marco, M. Kesselbach t’y autorise. Ça y est ? Eh bien, lis.

Il écouta, puis ricanant :

— Fichtre ! ce n’est pas aveuglant. Voyons,