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“813”

M. Borély était pâle de rage et d’indignation. La vue des deux gardiens étendus le bouleversa.

— Morts ! s’écria-t-il.

— Mais non, mais non, ricana Lupin. Tenez, celui-là bouge. Parle donc, animal.

— Mais l’autre ? reprit M. Borély en se précipitant sur le gardien-chef.

— Endormi seulement, monsieur le Directeur. Il était très fatigué, alors je lui ai accordé quelques instants de repos. J’intercède en sa faveur. Je serais désolé que ce pauvre homme…

— Assez de blagues, dit M. Borély violemment.

Et s’adressant aux gardiens :

— Qu’on le reconduise dans sa cellule… en attendant. Quant à ce visiteur…

Lupin n’en sut pas davantage sur les intentions de M. Borély par rapport au vieux Steinweg. Mais c’était pour lui une question absolument insignifiante. Il emportait dans sa solitude des problèmes d’un intérêt autrement considérable que le sort du vieillard. Il possédait le secret de M. Kesselbach !