Page:Leblanc - 813, 1910.djvu/285

Cette page a été validée par deux contributeurs.
“813”
275

Lupin haussa les épaules.

— Pas du tout.

— Cependant, puisque le tuyau aboutit sous les plaques de tôle.

— Cela prouve simplement que, entre ces plaques de tôle et la partie supérieure du grenier, il y a un espace libre où nous trouverons ce que nous cherchons.

— Impossible !

— Nous allons voir. Que l’on soulève les plaques… Non, pas là… C’est ici que le tuyau doit déboucher.

Trois agents exécutèrent l’ordre. L’un d’eux poussa une exclamation :

— Ah ! nous y sommes !

On se pencha. Lupin avait raison. Sous les plaques que soutenait un treillis de lattes de bois à demi pourries, un vide existait sur une hauteur d’un mètre tout au plus, à l’endroit le plus élevé.

Le premier agent qui descendit creva le plancher et tomba dans le grenier.

Il fallut continuer sur le toit avec précaution, tout en soulevant la tôle.

Un peu plus loin, il y avait une cheminée. Lupin, qui marchait en tête et qui suivait le travail des agents, s’arrêta et dit :

— Voilà.

Un homme — un cadavre plutôt — gisait, dont ils virent, à la lueur éclatante du jour, la face livide et convulsée de douleur. Des chaînes le liaient à des anneaux de fer engagés dans le corps de la cheminée. Il y avait deux écuelles vides auprès de lui.

— Il est mort, dit le juge d’instruction.