Page:Leblanc - 813, 1910.djvu/275

Cette page a été validée par deux contributeurs.
“813”
265

— Quelle invention ! Nous avons, M. Weber et moi, bien d’autres chats à fouetter.

À ce moment, un huissier entra et dit quelques mots à l’oreille de M. Formerie.

— Qu’il entre ! s’écria celui-ci… qu’il entre !…

Et se précipitant :

— Eh bien ! monsieur Weber, quoi de nouveau ? Vous avez trouvé cet homme ?

Il ne prenait même pas la peine de dissimuler, tant il avait hâte de savoir.

Le sous-chef de la Sûreté répondit :

— Rien.

— Ah ! vous êtes sûr ?

— J’affirme qu’il n’y a personne dans cette maison, ni vivant ni mort.

— Cependant…

— C’est ainsi, monsieur le juge d’instruction.

Ils semblaient déçus tous les deux, comme si la conviction de Lupin les avait gagnés à leur tour.

— Vous voyez, Lupin… dit M. Formerie, d’un ton de regret.

Et il ajouta :

— Tout ce que nous pouvons supposer, c’est que le vieux Steinweg, après avoir été enfermé là, n’y est plus.

Lupin déclara :

— Avant-hier matin il y était encore.

— Et, à cinq heures du soir, mes hommes occupaient l’immeuble, nota M. Weber.

— Il faudrait donc admettre, conclut M. Formerie, qu’il a été enlevé l’après-midi.

— Non, dit Lupin.

— Vous croyez ?