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qu’il n’y a pas moyen de faire autrement…

Il disait cela d’un ton qui fit comprendre à Doudeville que la lutte était finie pour l’instant, et qu’il n’y avait qu’à se soumettre.

Doudeville lui passa les menottes. Sans remuer les lèvres, sans une contraction du visage, Sernine chuchota :

— 27, rue de Rivoli… Geneviève.

M. Weber ne put réprimer un mouvement de satisfaction à la vue d’un tel spectacle.

— En route ! dit-il, à la Sûreté !

— C’est cela, à la Sûreté, s’écria Sernine. M. Lenormand va écrouer Arsène Lupin, lequel va écrouer le prince Sernine.

— Tu as trop d’esprit, Lupin.

— C’est vrai, Weber, nous ne pouvons pas nous entendre.

Durant le trajet, dans l’automobile que trois autres automobiles chargées d’agents escortaient, il ne souffla pas mot.

On ne fit que passer à la Sûreté. M. Weber, se rappelant les évasions organisées par Lupin, le fit monter aussitôt à l’anthropométrie, puis l’amena au Dépôt d’où il fut dirigé sur la prison de la Santé.

Prévenu par téléphone, le directeur attendait. Les formalités de l’écrou et le passage dans la chambre de la fouille furent rapides.

À sept heures du soir, le prince Paul Sernine franchissait le seuil de la cellule 14, deuxième division.

— Pas mal, votre appartement… pas mal du tout… déclara-t-il. La lumière électrique, le