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— Dommage ! la chose était si bien arrangée ! l’aventure reprenait son cours naturel, et j’arrivais au bout plus sûrement… Maintenant il s’agit de me trotter au plus vite… Doudeville est au pavillon… Ma retraite est assurée… Plus de blagues, il faut se dépêcher et remettre la chose sur pied, si possible… Et après, on s’occupera de lui… Ah ! qu’il se gare de mes griffes, celui-là.

Mais une exclamation de stupeur lui échappa ; il arrivait à l’autre porte, et cette porte, la dernière avant le pavillon, était fermée.

Il se rua contre elle. À quoi bon ? Que pouvait-il faire ?

— Cette fois-ci, murmura-t-il, je suis bien fichu.

Et, pris d’une sorte de lassitude, il s’assit. Il avait l’impression de sa faiblesse en face de l’être mystérieux. Altenheim ne comptait guère. Mais l’autre, ce personnage de ténèbres et de silence, l’autre le dominait, bouleversait toutes ses combinaisons, et l’épuisait par ses attaques sournoises et infernales.

Il était vaincu.

Weber le trouverait là, comme une bête acculée, au fond de sa caverne.

III

— Ah ! non, non ! fit-il en se redressant d’un coup. S’il n’y avait que moi, peut-être !… mais il y a Geneviève, Geneviève, qu’il faut